Multiplicateurs

Votre famille s’appuie sur une longue tradition de multiplicateurs de semences. Quelles sont les cultures que vous multipliez ? A quoi devez-vous prêter une attention particulière pour les différentes cultures ?

Nous travaillons principalement le triticale d’hiver, le blé de printemps et le seigle d’hiver. La région de Waldviertel est une zone de culture traditionnelle du seigle. Lorsque nous multiplions, nous devons nous assurer qu’il y a suffisamment de distance entre nos champs de seigle et les autres. Le seigle est une céréale à pollinisation croisée, ce qui signifie qu’il se féconderait également avec d’autres variétés. Cela mettrait en danger la pureté de la variété. Le triticale d’hiver est bien adapté de zone tampon entre deux parcelles. De plus, il a un rendement élevé et convient parfaitement à notre région. En multipliant le blé d’été, nous essayons d’éviter un pic de travail trop important à l’automne..

La région dans laquelle se trouve votre exploitation n’est pas idéale pour l’agriculture. Quel impact cela a-t-il sur la gestion de vos cultures ? Quels sont les avantages de la région de Waldviertel en ce qui concerne les caractéristiques de qualité du seigle, du pavot, de l’avoine… ?

Avec les céréales d’hiver et le colza d’hiver, une attention particulière doit être accordée à un développement optimal avant l’hiver. Il est crucial, de ne pas semer trop tard en raison des très longues périodes de brouillard en fin d’automne, c’est-à-dire peu d’ensoleillement et des températures basses. Au printemps, la végétation démarre souvent plus tard. L’année dernière, nous avons eu des gelées tardives jusqu’à la mi-mai (la température nocturne du 9 mai était de -1,5 °C) qui ont endommagé les feuilles du blé et de l’orge d’été. La région de Waldviertel est une zone aride, avec des périodes de sécheresse parfois très prononcées à la fin du printemps. Le seigle est peu exigeant et s’accommode bien à ces conditions.

Où vous voyez-vous, vous et votre entreprise, dans les cinq prochaines années ?

Actuellement, cela n’a pas de sens d’élargir l’exploitation. Nous allons nous concentrer sur les investissements visant à maintenir le statu quo.